« Être psychologue au temps de la virulence »

Gilles Delisle, psychologue PhD et directeur / fondateur du CIG, à Montréal, a contribué dans la revue Psychologie Québec de septembre 2021 avec le texte que je reproduis avec plaisir ci-dessous. Bonne lecture.

Dr Gilles Delisle, psychologue

Dirigeant le Centre d’intégration gestaltiste (CIG) depuis 1981, il a également été président du Conseil consultatif interdisciplinaire sur l’exercice de la psychothérapie entre 2010 et 2015. Ses travaux portent sur les pathologies développementales et sur le développement du psychothérapeute. Il est également lauréat du prix Noël-Mailloux de 2010.

« Peu à peu, j’ai découvert que la ligne de partage entre le bien et le mal ne sépare ni les États, ni les classes, ni les partis, mais qu’elle traverse le coeur de chaque homme et de toute l’humanité. » – Alexandre Soljenitsyne, L’Archipel du Goulag, 1973

Depuis quelques années, l’actualité médiatique expose l’ensemble des citoyens à diverses formes d’expressions revendicatives aussi subites que virulentes, qui interpellent leurs repères habituels et leur sens des réalités. Une maladresse, voire l’expression d’une objection raisonnable, d’un doute ou d’un questionnement face aux indignations du jour peut vous coûter cher…. Ces flambées et leurs répercussions sont analysées par des sociologues, des historiens, des spécialistes des médias, mais rarement sous l’angle de leurs implications sur le plan de la santé psychologique.

Pour nous en tant que psychologues, la question n’est évidemment pas de savoir s’il faut être pour ou contre la vaccination, le passeport vaccinal, la théorie du genre, le véganisme, la culture de l’effacement (cancel culture), l’antispécisme, la défense de l’environnement ou les concepts de culture du viol, de racisme systémique, de masculinité toxique, d’appropriation culturelle. Le psychologue est aussi un citoyen libre, comme chacun, d’épouser telle ou telle cause… que ses clients, de leur côté, épouseront, combattront ou ignoreront. Mais en tant que professionnel de la santé mentale, il est porteur d’une responsabilité, celle d’incarner, là où le porte son identité de psychologue, une démarche psychologiquement saine, en phase avec l’état des connaissances psychologiques. Comment alors recevoir et concevoir l’expression des résonances singulières de divers tensions et conflits qui agitent le système social ?

Les modèles psychodynamiques du développement de la relation d’objet sont riches de concepts propres à nourrir ce genre de questionnements et à éclairer l’attrait de la polarisation et de la radicalisation, voire du conspirationnisme, quels que soient les enjeux spécifiques. Depuis la position schizoparanoïde et l’identification projective de Mélanie Klein (1946) jusqu’à l’équivalence psychique et le mode semblant de Peter Fonagy (1989), plusieurs auteurs ont documenté les processus développementaux qui aboutissent au clivage et à la cristallisation des représentations, fondements de la radicalisation. On pourrait tout aussi bien interroger Winnicott et ses phénomènes transitionnels, Mahler et l’éternelle tension entre être relié et être libre, Kohut et ses selfobjects. S’il est une position commune à chacune des traditions psychodynamiques, c’est bien celle-ci : le bon fonctionnement mental repose sur une capacité générale à maintenir une représentation de soi et d’autrui où s’intègrent les aspects bons et mauvais, assortie d’une capacité d’empathie et de remise en question.

Dans ce texte, je me propose de visiter sommairement quatre concepts issus de cette tradition, pensant qu’ils peuvent être utiles au décodage de l’esprit de barricade qui, au-delà de positions et de revendications souvent légitimes, diffuse dans l’air du temps une inquiétante normalisation de processus mentaux relevant de la psychopathologie. Ces quatre concepts sont le clivage, l’identification projective, l’équivalence psychique et le mode semblant. Mon propos est moins d’éclairer les complexités de la pratique clinique en matière de polarisation et de radicalisation que de considérer ces phénomènes sous l’angle de leurs effets sur la santé psychologique de la communauté.

Le clivage et la sacralisation des « causes justes »

Malgré les controverses entourant les théories de Mélanie Klein, ses concepts cliniques ont apporté des indices de grande valeur dans la compréhension du fonctionnement primitif de la psyché et dans le traitement des patients souffrant d’un trouble du développement (Schore, 2008). Parmi ces concepts cliniquement utiles, celui d’identification projective (Klein, 1946) a traversé les époques et s’est répandu dans la pratique clinique bien au-delà de l’école kleinienne. Pour Mélanie Klein, nous ne naissons pas dans la joie pure. Klein postule que l’expérience de la naissance du point de vue du nourrisson en est aussi une d’expulsion, de souffrance et de mort. La pulsion de mort est ainsi présente d’entrée de jeu et elle est ressentie comme intolérable, d’où son expulsion massive. Le clivage et l’identification projective, qui fonctionnent en synergie, sont les processus psychiques de cette expulsion. Bien que l’on sache mieux aujourd’hui que l’imagerie complexe que Klein associe aux affects primitifs du nourrisson nécessiterait une plus grande maturité neurologique, on reconnaît généralement qu’elle a vu juste quant à l’intensité conflictuelle des affects des premiers temps de la vie. Le clivage serait un mécanisme de défense du premier Moi, dont la fonction serait de réguler cette intensité conflictuelle en séparant le bon du mauvais, le bien du mal, l’amour de la haine. Les aspects intolérables de l’expérience seraient ainsi dissociés du Moi et, vécus comme extérieurs à la suite des expulsions primitives et massives, ils seraient à l’origine de l’angoisse de persécution. À croire que Soljenitsyne avait lu Klein…

Ainsi, il serait possible d’évacuer de soi la présence de l’agression, du mal, de la méchanceté. Plus largement et par identification, les causes auxquelles on croit se trouveraient elles aussi purifiées de toute face sombre et de ce qui pourrait être source d’ambivalence. La Nature serait toute bonne et nourricière, la victime parfaitement innocente, les perdants n’y seraient pour rien.

Le clivage est une fonction d’abord adaptative et autorégulatrice du premier temps de la vie. Quand il persiste à l’âge adulte, il fonde la certitude d’être dans son bon droit. À une condition toutefois. Certes, parce que les expériences qui ont rendu le clivage nécessaire sont intolérables, elles doivent être évacuées. Mais parce qu’elles font partie de soi, elles restent cependant indispensables. C’est dire qu’elles devront continuer d’exister, mais hors de soi, chez l’Autre, l’adversaire, l’ennemi, le Grand responsable.

L’identification projective et la reproduction

C’est la fonction de l’identification projective de situer hors de soi des parties intolérables de soi, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Ce processus est à l’oeuvre et recrute non seulement l’imaginaire et le perceptuel, mais il vise à agir sur l’Autre, sur l’environnement, pour le modifier, afin qu’il en vienne à penser, à éprouver ou à agir de manière conforme à la projection. La reproduction implique et engage ce processus par lequel une personne utilise l’environnement et agit sur lui aux fins de nourrir et de confirmer les représentations qui habitent son monde interne (Delisle, 1998).

Ainsi se reproduit inlassablement la trame conflictuelle éjectée du monde interne et sans cesse réactivée dans le rapport à l’environnement. La personne injecte dans le champ relationnel une sorte de microclimat centré sur le thème qui la captive. L’Autre est amené à éprouver plus ou moins clairement qu’une part de ce qu’il est et de ce qu’il fait est introjectée, alors qu’une autre part est défléchie, ignorée. Dans les cas extrêmes, l’Autre n’existe que dans la mesure où il est conforme aux projections spécifiques (Girard et Delisle, 2012).

L’équivalence psychique et la certitude d’avoir raison

Mentaliser, c’est être en état de penser ses propres états mentaux et ceux d’autrui comme étant distincts des actes, bien que pouvant en être la cause. La capacité à mentaliser s’acquiert dans le développement au fil de relations au sein desquelles les états mentaux de l’enfant lui sont reflétés de manière contingente et marquée (Fonagy et al., 2005).

L’équivalence psychique est l’un des modes de fonctionnement prémentalisants. Les pensées n’y sont alors pas seulement des pensées, elles sont la réalité. Il en découle la conviction de « savoir ce que l’autre pense » et celle d’« avoir raison ». La réalité mentale et la réalité externe n’étant pas distinguées, ce qui existe dans l’esprit existe forcément dans le monde externe. Ce qui est ressenti ne peut être que vrai. Se sentir mal est plus ou moins la preuve de la malveillance d’autrui. Cette primauté absolue du ressenti peut servir à disqualifier et à assimiler par avance à une offense gravissime tout appel ou rappel d’une réalité externe observable.

Le mode semblant et la déconnexion du réel

Le mode semblant est un autre processus prémentalisant. Ici, les idées n’entretiennent plus de lien avec la réalité externe. Il est alors possible de penser plus ou moins « n’importe quoi » en fonction des aléas de l’imaginaire. Certains courants de pensée, par ailleurs fort élégamment articulés, peuvent servir à la fois de tremplin et de refuge pour des personnes vulnérables au mode semblant. Un certain postmodernisme parti en vrille, dénoncé entre autres par Steven Pinker (2003), affirme par exemple qu’il existe un nombre infini de perspectives sur le monde et qu’aucune ne saurait être privilégiée. À partir de là, on peut rejeter la possibilité de sens, de connaissance et de progrès. Les prétentions à la vérité et à la réalité peuvent alors être strictement réduites à des tactiques de domination politique qui privilégient les intérêts des dominants. Dans de telles perspectives poussées à l’extrême, les différences entre hommes et femmes, par exemple, n’ont plus rien à voir avec la biologie, mais sont socialement construites dans leur intégralité. Les célèbres canulars scientifiques de Sokal (1996) et, plus récemment, de Pluckrose et Lindsay (2020) ont montré jusqu’à l’absurde jusqu’où il est possible d’aller dans l’habillage verbal d’une pensée dénuée de sens et d’enracinement empirique. Dans un cas comme dans l’autre, il fut possible de piéger plusieurs revues universitaires, en abusant d’un verbiage pseudo-scientifique propre à conforter les préconceptions idéologiques des comités de lecture.

En guise de conclusion…

Il importe de distinguer l’état mental normal du combattant et les états pathologiques. La psychologie clinique n’a pas vocation à pathologiser le débat politique ou la conversation sociale. Lutter pour une cause que l’on croit juste, aller au combat des idées, nécessite une relative et provisoire suspension de la résonance affectivo-empathique. On ne fonctionne pas forcément en clivage, en identification projective, en équivalence psychique ou en mode semblant parce qu’on est pugnace ou qu’on préconise des actions fortes pour faire avancer ses idées. Inversement, la justesse d’une cause ou la vigueur des actions qui la portent ne devraient pas faire écran à des processus mentaux significativement dysfonctionnels que l’attention médiatique contribue à banaliser et à normaliser.

La pandémie qui nous frappe depuis 2020 a accru considérablement la visibilité de la psychologie. Rarement auparavant la revue de presse de l’Ordre des psychologues a-t-elle été aussi garnie ! Les psychologues ont été sollicités pour parler de l’anxiété, des effets du confinement sur la mémoire, des troubles du sommeil, des déformations entraînées par l’ère Zoom, de la transmission de la peur au sein des familles, de l’appréhension du retour à la normale, et de combien d’autres sujets liés à la santé mentale.

À l’ère de l’instantanéité des réseaux sociaux, alors que même les médias traditionnels sont entraînés à leur faire écho, certaines idées plus ou moins nouvelles et certaines façons de les faire avancer se répandent sur un mode quasi pandémique. Les « anti-corps » que représentent le sens critique, le doute raisonnable, l’esprit de dialectique sont par essence lents à s’articuler. Puissent les psychologues du Québec participer à l’examen critique de certaines « conversations sociales » sous l’angle de leur contribution à la santé psychologique de la communauté.

Bibliographie

Delisle, G. (1998). La relation d’objet en Gestalt thérapie. Montréal, Québec : Les Éditions du CIG.

Fonagy, P. (1989). On Tolerating Mental States: Theory of mind in borderline personality. Bulletin of the Anna Freud Centre, 12(2), 91-115.

Fonagy, P., Target, M., Gergely, G. et Jurist, E. (2005). Affect Regulation, Mentalization, and the Development of Self. New York, NY : Other Press.

Girard, L. et Delisle, G. (dir.). (2012). La psychothérapie du lien, genèse et continuité. Montréal , Québec : Les Éditions du CIG.

Klein, M. (1946). Notes sur quelques mécanismes schizoïdes, dans : Mélanie Klein et al., Développements de la psychanalyse. Paris : Presses universitaires France, [1966], 274-300.

Pinker, S. (2003). The Blank Slate: The modern denial of human nature. Londres, Royaume-Uni : Penguin Books.

Pluckrose, H. et Lindsay, J. (2020). Cynical theories: How activist scholarship made everything about race, gender, and identity—and why this harms everybody. Durham, NC : Pitchstone Publishing.

Schore, A. J. (2008). La régulation affective et la réparation du Soi. Montréal, Québec : Les Éditions du CIG.

Sokal, A. D. (1996). Transgressing the boundaries: Toward a transformative hermeneutics of quantum gravity, Social Text, 46-47, 217-252.

Soljenitsyne, A. (1973). L’Archipel du Goulag. Paris, France : Seuil.

« Le lien, au temps du confinement… » par Gilles Delisle

J’ai plaisir à vous partager ce texte de Gilles Delisle, reçu ce jour.

 

« Le lien, au temps du confinement… »

« Si nous sommes incapables d’affronter notre propre solitude, nous ne faisons qu’utiliser les autres comme des boucliers. »

Et Nietsche a pleuré, Irvin Yalom

La crise que nous traversons est de nature à mettre à l’épreuve les plus résilients d’entre nous. Plus que jamais, le psychothérapeute et son client ont une base commune d’incertitude. Et… chacun sait que l’autre sait.

Ce qui était tenu comme allant de soi il y a quelques semaines encore, nous semble désormais à la fois lointain, précieux et incertain. C’est en ces temps de stress intense que la relative fragilité de certains acquis développementaux se rappelle à nous. Comment maintenir sa sécurité dans l’attachement, quand autant de personnes qui nous sont chères, sont désormais inaccessibles ? Comment maintenir son estime de soi, quand on perd ses miroirs sociaux ?  Comment garder Éros, quand Thanathos rôde…? Autant de questions qui, plus ou moins consciemment, se promènent dans le mode interne.

Rarement dans l’histoire de notre profession aura-t-on vécu de manière aussi essentielle, le caractère inaliénable du lien humain. Quoi que nous estimions thérapeutique dans nos interventions, que ce soit la justesse de l’interprétation, la résonance empathique, ou le travail de l’ici et maintenant, l’essentiel en ce temps de crise est que le thérapeute soit là ! Encore et toujours. Malgré et avec sa propre inquiétude, sa propre peine. Relié plus que jamais.

Au sortir de cette longue traversée, nous nous souviendrons de ces temps où l’essentiel est apparu, sans fard.

Gilles Delisle

 

Gilles Delisle, Ph.D. est directeur du Centre de formation le CIG depuis 1981.  Il est aussi professeur associé à l’Université de Sherbrooke. Il est membre de la Société Gilles_Delisle.jpginternationale de neuropsychanalyse. L’Ordre des psychologues lui a remis le Prix Noël-Mailloux en 2010. Il est formateur invité de plusieurs instituts étrangers et il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la psychopathologie et sur la psychothérapie. Il a dirigé la traduction des ouvrages de neurosciences appliquées à la psychothérapie : La régulation affective et la réparation du Soi (Schore, 2008) et La neuroscience de la psychothérapie, guérir le cerveau social (Cozolino, 2012).  Co éditeur du livre: Une psychothérapie du lien : Genèse et continuité (2012) Co auteur de Les troubles de la personnalité, perspective gestaltiste (2018) 4e édition

Naissance d’une association de PGRO

Ci-dessous une information concernant la naissance de l’association de pairs professionnels en PGRO. Les éléments sont extraits du site de l’association https://www.assopgro.com .

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Définition de la PGRO

La Psychothérapie Gestaltiste des Relations d’Objet ou Psychothérapie du lien est élaborée dans les années 1990, par Gilles Delisle, à Montréal, elle articule la gestalt-thérapie, la psychanalyse des relations d’objet et depuis quelques années les découvertes des neurosciences affectives.

« La relation entre la personne en thérapie et le thérapeute est le support central du traitement. C’est une thérapie fondée sur le dialogue, l’accueil des affects, la recherche du sens des expériences dysharmonieuses, l’expérimentation avec le thérapeute de nouvelles façons d’être et de vivre en relation. »

Chacun d’entre nous a vécu dans son enfance des expériences qui ont pu perturber son développement psychoaffectif et conditionner ses réactions émotionnelles. Ces perturbations se rejouent, se reproduisent dans les différentes sphères de la vie (couple, famille, travail, loisirs, etc.) et provoquent des impasses relationnelles et de la souffrance.
Ces distorsions relationnelles se produisent aussi dans la relation thérapeutique ce qui permet de les reconnaître, d’en élaborer le sens ensemble et de chercher à régénérer les capacités perturbées grâce à une relation fondée sur l’accueil de la souffrance, la présence attentive, l’intimité, le non jugement, la créativité et l’intégrité.

Dans cette approche, nous accordons une place importante :

  • Aux ressentis des personnes en thérapie, sensations corporelles et émotions, à leur prise de conscience fine et à leur expression, ainsi qu’à la compréhension de ce qui les provoque.

  • Aux ressentis du thérapeute, en résonance avec ceux de leurs client(e)s.

  • Aux façons plus ou moins ajustées des personnes de réguler leurs émotions ou de ne pas y arriver dans certains cas.

  • Aux fluctuations du lien entre le thérapeute et la personne en thérapie (ce qui nous rapproche, nous éloigne, nous fait peur, nous rend agressifs, tristes, joyeux, etc.).

  • A la vision que la personne a d’elle-même et du monde, vision qui oriente ses choix et ses décisions.

  • A l’engagement du thérapeute dans une « vraie relation réparatrice» seule porteuse de transformation durable.

par Jean-François Gravouil, inspiré du contrat de thérapie écrit par Gilles Delisle

Adhérer à l’asso

Cette association n’est pas un nouvel organisme de formation, elle n’a pas vocation à porter la parole de ses adhérents ou à en défendre les intérêts, ni à les agréer ou à certifier leurs compétences professionnelles.

Alors pourquoi adhérer à l’asso PGRO ?

Nous souhaitons que nos adhérents s’inscrivent dans une démarche participative et responsable.

Pourquoi en effet, adhérer à une association dont le site est libre d’accès pour une bonne partie des contenus ?

Parce qu’adhérer c’est pouvoir :

  • appartenir à un groupe de partage théorico-clinique.

  • pouvoir contribuer à la publication d’articles nourrissant notre réflexion en PGRO.

  • figurer dans un annuaire interne, accessible aux adhérents, et permettant à chacun de se mettre en contact avec d’autres professionnels.

Et enfin adhérer c’est permettre à notre association de fonctionner en finançant un site internet et l’organisation des journées théorico-cliniques…

Nous pensons aussi que développer sa pratique, passe  par un large échange et partage de nos expériences
cliniques, ainsi que par l’intégration d’autres apports, d’autres sources théoriques.

C’est pourquoi, nous avons le désir, de construire avec vous une structure souple et agile, particulièrement orientée vers la croissance et le développement des praticiens / coachs au service de la clinique, et par conséquent de la PGRO.

Alors si comme nous, vous êtes attachés à ces valeurs de partage, si vous êtes curieux et enthousiastes, pour démarrer cette aventure, rejoignez-nous dès aujourd’hui !

 

Les éléments ci-dessus sont extraits du site. Information complète sur

https://www.assopgro.com .

« Le développement du psychothérapeute: ses modalités, ses effets, son impact » avec Gilles Delisle, Ph.D. à Paris

original : CIG (Centre d’Intégration Gestaltiste)

Le développement du psychothérapeute : ses modalités, ses effets, son impact

avec Gilles Delisle, Ph.D.

30 avril et 1er mai 2020 à PARIS

Témoin » Confronté à une panoplie sans cesse croissante de traitements plus ou moins probants, promus par ce que Silbershatz (2013) a appelé l’Evidence-based marketing, le psychothérapeute est en droit de se demander la part qui lui revient dans le succès ou l’insuccès de ses interventions.  Or, qu’ils soient soutenus empiriquement ou non, qu’ils soient manualisés ou non, qu’ils s’enracinent plus ou moins dans les meilleures pratiques, tous les traitement psychothérapeutiques sont, pourrait-on dire, « administrés par voie relationnelle ».  Selon le diagnostic, le contexte de soins, le type de traitement et les ressources du client, la relation thérapeutique jouera un rôle plus ou moins décisif dans le succès ou l’insuccès de la démarche.  Le psychothérapeute conscient de ses propres caractéristiques mises en jeu dans l’intervention sera mieux à même d’adopter les attitudes et les conduites les plus aptes à maximiser son impact.  Au fur et à mesure de son développement et de sa maturation, à diverses étapes de sa vie professionnelle, il saura mieux cibler ses zones d’excellence et veiller sur ce qui, dans sa propre personne, peut affaiblir ou maximiser son impact.

Cette activité de perfectionnement clinique souhaite outiller sa réflexion et l’aider à baliser optimalement son développement futur en s’inspirant des recherches les plus rigoureuses et des meilleures pratiques, y inclus celles du formateur qui a consacré l’essentiel de quatre décennies à la formation des psychothérapeutes.

  • La contribution du psychothérapeute au succès de la thérapie :  état de la recherche
  • Caractéristiques personnelles et efficacité professionnelle :  convergence et divergence des trajectoires
  • L’identité personnelle et les affinités théoriques :  évolutions parallèles et évolutions croisées
  • Les pratiques difficiles ou désengagées :  leurs causes et leur évolution
  • Les activités de formation et leur impact sur le développement du psychothérapeute :  mythes et réalités
  • Les phases de maturation du psychothérapeute :  implications pour le pairage thérapeute-client
  • La pratique réfléchie et le développement auto-géré : pistes et outils

Responsable de l’activité : Gilles Delisle, Ph.D.  »

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