Via la SFAP Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs.
Le cycle « Partage d’expériences palliatives » animé par le Dr Jean-Marie Gomas vous propose une session autour de « La mort programmée : euthanasie, suicide assisté » le 21 novembre à 17h30 en webinaire.
Objectifs pédagogiques : – Repréciser clairement les définitions et les balises pour réfléchir sur ce sujet – Corriger des faits erronés, souvent répandus – Nous préparer au débat de la convention citoyenne
Publics concernés : Médical, soignant et autres acteurs impliqués dans la démarche palliative
INTERVENANT : Jean-Marie Gomas, médecin douleur et soins palliatifs. Ancien médecin généraliste, praticien hospitalier, formateur, enseignant universitaire. Compétences médicales validées en médecine générale, gériatrie, algologie, soins palliatifs. A été secrétaire général fondateur du mouvement des soins palliatifs en France (SFAP) en 1989, puis expert relecteur et/ou co-auteur de quasiment tous les textes officiels et recommandations sur ce sujet pendant 15 ans de 1990 à 2005, et de nouveau en 2018- 2020 . A ces titres, a été consulté par le comité consultatif national d’éthique, le Sénat, le Ministère, la Sécurité Sociale, l’HAS et le Conseil de l’Ordre pour la préparation de différents rapports et recommandations, et auditionné par l’Assemblée Nationale pour préparer la Loi de Juin 1999 puis par la commission parlementaire pour préparer la Loi Léonetti de 2005.
Je reproduis ci-dessous la présentation du livre par l’éditeur, ainsi qu’une présentation des idées principales développées dans ce livre, présentées par le site Gènéthique d’une part ; par le Dr Eric Fossier d’autre part, avec qui j’ai eu le plaisir et la chance de travailler quelques années en EMSP – Equipe mobile soins palliatifs – au centre hospitalier de Morlaix, en milieu des années 2000.
Les auteurs
Dr JM Gomas est médecin généraliste, praticien hospitalier, formateur, enseignant universitaire. Spécialisé en médecine générale, en douleur, en soins palliatifs et en gériatrie, il a été secrétaire général fondateur du mouvement des soins palliatifs en France (SFAP : Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs) en 1989, puis expert relecteur et/ou co-auteur de quasiment tous les textes officiels sur ce sujet de 1990 à 2005 . A ce titre, il a été consulté par le comité consultatif national d’éthique, le Sénat, le Ministère, la Sécurité Sociale, l’HAS et le Conseil de l’Ordre pour la préparation de différents rapports et recommandations, et auditionné par la commission parlementaire préparant la Loi Leonetti.
Dr Pascale Favre est médecin, diplômée d’un DEA de droit de la santé. Doctorante en philosophie, elle est l’auteur en 2020 d’un mémoire de recherche en éthique médicale sur la position du médecin dans l’acte euthanasique.
Commentaires sur cet ouvrage
Par le site Gènéthique
L’humilité comme loi, le respect du patient comme guide
C’est ainsi que l’on pourrait décrire les motivations des deux praticiens auteurs de cet ouvrage. On peut y ajouter, si on ne craint pas l’abus d’évidences dans un domaine tel que celui de la médecine de fin de vie, l’intelligence et la rigueur. En effet, ce bel ouvrage nous invite à un effort de réflexion en trois étapes : il s’agit d’abord de nous aider à préciser notre vocabulaire sur des notions de base comme l’euthanasie, le suicide assisté, la sédation, la mort même ; ensuite, de tordre le cou aux préjugés et idées toutes faites véhiculées par les médias et autres penseurs plus ou moins officiels : « je veux choisir ma mort », « on ne peut pas le laisser souffrir comme ça », « mourir dans la dignité », etc. ; tout cela est passé en revue de manière sainement critique. Le lecteur est alors prêt à aborder la troisième étape, la plus importante, au cours de laquelle nos auteurs proposent un parcours de (re) découverte approfondie de l’univers redouté de l’accompagnement des patients en fin de vie. Nous sommes guidés par des praticiens qui nous font part de leur expérience des signes cliniques, du comportement psychologique des personnes en fin de vie, de celui des proches, amis et parents, pour évoquer enfin la partie délicate et mystérieuse des derniers instants ; le tout dans un constant esprit de respect du patient et de défense de la vie.
Aucun aspect n’est éludé, pas même celui de la spiritualité, même s’il est très rapidement abordé. Il faut saluer dans cet ouvrage l’honnêteté scrupuleuse et l’humanité dont ses pages sont empreintes. (par le site Gènéthique, premier site d’actualité de bioéthique ; publication originale ici).
par le Dr Eric Fossier
« Je veux choisir ma mort, c’est ma liberté ! » Cette parole de personne « bien portante » témoigne du décalage avec la réalité de ce que vivent les malades à l’approche de leur fin de vie. La question de l’euthanasie, masquée derrière l’expression trompeuse « d’aide médicale à mourir » est à nouveau dans l’actualité politique, le président nouvellement élu ayant annoncé vouloir lancer rapidement un débat citoyen sur la fin de vie, et suivre les conclusions qui en émergeront. Le sujet est régulièrement abordé avec des confusions majeures : ainsi un suicide assisté n’est pas une euthanasie. Si la société, au nom d’une revendication autonomiste, persiste à vouloir absolument une évolution, la moins destructrice des transgressions serait de faciliter l’accès à un produit létal telle qu’elle se pratique dans l’état américain de l’Oregon. Mais toute facilitation de l’administration de la mort resterait une régression sociétale et une rupture anthropologique. Et le médecin engagé dans le soin ne peut pas être celui qui administre la mort, à la lueur des expériences étrangères, et de leurs dérives, le chemin qui pourrait nous attendre !
dernière de couverture de l’ouvrage
« Je veux choisir ma mort, c’est ma liberté ! » Cette parole de personne bien-portante témoigne du décalage avec la réalité de ce que vivent les malades à l’approche de leur fin de vie.La question de l’euthanasie, masquée derrière l’expression trompeuse « d’aide médicale à mourir », s’avère très présente dans l’actualité politique. Or le sujet est régulièrement abordé avec des confusions majeures concernant le suicide assisté, l’euthanasie, la sédation profonde…
Ce livre clarifie le vocabulaire et propose de revisiter les croyances et préjugés qui obscurcissent la question de la fin de vie, en interdisant un véritable débat. Il donne les éléments éthiques et médicaux nécessaires à la compréhension des enjeux de la mort provoquée.Beaucoup plus largement, il y est question du chemin du mourir et de la finitude. Chaque fin de vie se révèle une histoire singulière jusqu’au bout, imprévisible, appelant des soins adaptés et toujours créatifs.Basé sur une longue expérience clinique des auteurs dans le domaine des soins palliatifs et sur un travail universitaire autour de l’impact de l’acte euthanasique sur le praticien, il est à destination du grand public comme des professionnels du soin.
La SFAP (Société Française d’Accompagnement de de Soins Palliatifs) propose régulièrement des temps de formation assez courts et sur de nombreuses thématiques, par exemple ici sur l’accompagnement de l’agonie. De l’expérience que j’en ai, ces temps sont toujours bien faits et apprenants.
Cycle LES FONDAMENTAUX coordonné par le collège des médecins de la SFAP
Date 5 mai 2022 – Agonie : que faire, que dire ? Intervenante : Dr Véronique Morize, co-responsable du collège des médecins de la SFAP
Inscriptions ouvertes pour le ce web séminaire sur l’agonie qui aura lieu le 5 mai prochain de 17h30 à 19h animé par le Dr Véronique Morize, co-responsable du collège des médecins de la SFAP.
Inscriptions individuelles ou en formation continue directement en ligne, cliquez-ici.
Publics concernés : Aux médecins, soignants, psychologues, bénévoles, acteurs impliqués dans la démarche palliative, professions des sciences humaines, sociales, administratives.
Objectifs pédagogiques : 1. Pouvoir identifier et comprendre les différents temps et symptômes de la phase agonique afin de mieux les repérer et les soulager 2. Etre plus à l’aise dans la prise en charge clinique des dernières heures de vie du patient palliatif afin de permettre aussi un meilleur accompagnement des survivants au défunt.
La Société Française d’Accompagnement et Soins Palliatifs (SFAP) organise sa 2è journée nationale d’anthropologie et d’éthique le lundi 24 janvier prochain avec des intervenants de grande qualité (voir ci-dessous).
La 2ème journée nationale d’anthropologie et d’éthique : Penser la liberté en fin de vie, organisée par le groupe grain de sel de la SFAP aura lieu le lundi 24 janvier 2022 en distanciel uniquement.
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES : consultables directement dans le programme sous le titre de chaque intervention. Formation en distanciel : vous pourrez communiquer, interagir et poser des questions par chat. Le lien de finalisation zoom vous sera transmis courant janvier 2022.
Une belle proposition, en présentiel comme en distanciel. La SFAP, Société Française d’Accompagnement et Soins Palliatifs, a été une des mes ressources durant mes années en tant que psychologue clinicienne en équipes de soins palliatifs. Original et inscriptions : ici.
Web conférence gratuite – Le triage peut-il être éthique ?
PROGRAMME : 1/ Triage, priorisation, rationnement : questions d’éthique, enjeux de justice Frederique Leichter-Flack, philosophe, professeure à SciencesPo (dernier ouvrage paru : « Qui vivra qui mourra. Quand on ne peut pas sauver tout le monde », ed. Albin Michel, 2015).
2/ Triage, comment s’organiser ? Pr Eric Meaudre, titulaire de la Chaire d’Anesthésie-Réanimation, Urgences du Service de santé des armées
3/ Ce que le triage dit de notre système de santé et de notre société Pr Régis AUBRY, Médecin des Hôpitaux, Professeur Associé des Universités, HDR, membre du CCNE
Toujours mobilisée à diffuser l’information sur le travail énorme et de qualité que fait la SFAP, Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs.
La SFAP a le plaisir d’annoncer le lancement de nouvelles formations intégralement en ligne.
Ce format court (2h) sur un thème précis et spécifique permet de se former sans contrainte de déplacement, et au tarif de lancement de 20 €/web-séminaire (inscription individuelle uniquement).
Suivi, après chaque web séminaire, d’une documentation courte (diaporama, ou une sélection de résumés/articles).
* 1er Web-séminaire le 9 novembre 2020 avecAugustin BOULANGER : Juriste, membre du Conseil Scientifique de la SFAP – « Droits du malade au quotidien : pièges et contresens«
* 2ème Web-séminaire le 10 décembre avecEvelyne MALAQUIN-PAVAN : infirmière spécialiste clinique – « Prévenir les douleurs induites dans les soins«
* 3ème Web-Séminaire le 21 janvier 2021 avecJean-Marie GOMAS, médecin de la douleur et de soins palliatifs – « Sédation / euthanasie, comment ne plus confondre« .
Le congrès national de la SFAP est l’un des temps forts de l’association. Pendant 3 jours, plus de 2.500 personnes (professionnels de santé, bénévoles, pouvoirs publics, usagers du système de soins…) se retrouvent pour réfléchir et débattre des soins palliatifs et de l’accompagnement.
Accueilli chaque année dans une ville différente, le congrès permet de sensibiliser les élus et politiques locaux aux problématiques des soins palliatifs, favorisant ainsi leur diffusion sur l’ensemble du territoire.
L’organisation du congrès de la SFAP est portée par un groupe scientifique et un groupe d’organisation.
Le groupe scientifique se charge de l’élaboration du contenu scientifique du congrès de l’appel à communication jusqu’au jour du congrès en lien étroit avec la SFAP et le conseil scientifique de la SFAP.
Le groupe d’organisation s’occupe du programme social du congrès pour rendre ce congrès attractif aussi bien par son contenu que par toutes les innovations et interactivités proposées aux temps de pause et en soirée.
Le congrès de la SFAP c’est :
Des plénières et semi-plénières
Des dizaines d’atelier en parallèle
Plus d’une centaine d’intervenants
NB : dates modifiées –> du 1er au 3 septembre 2020