Ecouter… : une présence affectueuse

« Ecouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un…

C’est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps : tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là …

Ecouter, c’est commencer par se taire.

Ecouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance tel qu’il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour dire ce qu’il doit être.

Ecouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela, c’est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques.

C’est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l’autre son espace et le temps de trouver la voie qui est la sienne.

Etre attentif à quelqu’un qui souffre, ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour se libérer…

Ecouter, c’est donner à l’autre ce qu’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps.

Une présence affectueuse. »

(auteur : ?)

Une réponse

  1. Que veut dire « Écouter » ?

    Écouter est, peut-être, le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un.

    C’est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps : « Tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là, tu vas m’enrichir car tu es ce que je ne suis pas… » Pas étonnant si la meilleure façon pour une personne de se révéler à elle-même, c’est d’être écoutée par un autre !

    Écouter, c’est commencer par se taire…

    Avez-vous remarqué combien les « dialogues » sont remplis d’expressions de ce genre : « c’est comme moi quand… », ou bien « ça me rappelle ce qui m’est arrivé… ». Bien souvent ce que l’autre dit n’est qu’une occasion de parler de soi.

    Écouter, c’est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif, pour se laisser habiter par l’autre. C’est accepter que l’autre entre en nous-même comme il entrerait dans notre maison et s’y installerait un instant, en prenant ses aises.

    Écouter, c’est vraiment laisser tomber ce qui nous occupe pour donner tout son temps à l’autre. C’est comme une promenade avec un ami : marcher à son pas, proche mais sans gêner, se laisser conduire par lui, s’arrêter avec lui, repartir, pour rien, pour lui.

    Écouter, ce n’est pas chercher à répondre à l’autre, sachant qu’il a en lui-même les réponses à ses propres questions. C’est refuser de penser à la place de l’autre, de lui donner des conseils, et même de vouloir le comprendre.

    Écouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance tel qu’il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour lui dire ce qu’il doit être. C’est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l’autre le temps et l’espace de trouver la voie qui est la sienne.

    Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela, c’est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques. Etre attentif à quelqu’un qui souffre, ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s’en libérer.

    Apprendre à écouter quelqu’un, c’est l’exercice le plus utile que nous puissions faire pour nous libérer de nos détresses…

    Écouter, c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence affectueuse. C’est en apprenant à écouter les autres que nous arrivons à nous écouter nous-mêmes, dans notre corps et toutes nos émotions, c’est le chemin pour apprendre à écouter la terre et la vie, c’est devenir un poète, c’est-à-dire sentir le cœur et voir l’âme des choses.

    A celui qui sait écouter, est donné de ne plus vivre à la surface : il communie à la vibration intérieure de tout vivant, il commence à découvrir l’infini qui vit à la fois la richesse et l’originalité de l’autre. C’est alors qu’il entrevoit combien la rencontre est source d’être et non pas d’avoir. « Tu ne vaux que ce que valent tes rencontres, le seul luxe est celui des relations humaines » (Saint Exupéry). C’est le seul luxe gratuit car offert à la décision et à la liberté de chacun.

    © André Gromolard.

    auteur (entre autres) de :
    Prendre Sa Vie En Main
    Par l’écoute réciproque et la décharge émotionnelle
    et :
    L’écoute réciproque ; apprendre une parole libératrice

    Editeur : Chronique Sociale.

    C’est très utile pour mieux écouter les bébés et les enfants

    voir le site et les livres d’Aletha Solter : awareparenting.com ses articles et livres en français (et autres langues) comprendre les pleurs et les colères des bébés et des jeunes enfants
    blog.grandirautrement.com

    S’écouter, vraiment !

    Par Grandir Autrement le mardi 21 septembre 2010, 17:07 – complément web

    blog.grandirautrement.com

    Complément web au numéro 25

    Les pleurs

    La première étape dans l’écoute des enfants, la plus facile, consiste à écouter les pleurs. Souvent, les pleurs de nos enfants nous donnent un sentiment d’échec. Nous désirons les arrêter. Nous essayons de calmer l’enfant, de lui trouver un substitut acceptable, de le raisonner, etc. Il est important de comprendre que les pleurs sont la marque de la guérison et non de la souffrance, que la cause soit toujours présente ou non. Quand on console un enfant, on arrête la guérison et non la souffrance, et l’enfant en sort globalement un peu plus triste. Il apprend aussi que c’est un problème pour nous qu’il pleure et qu’il ne peut pas faire confiance à son propre besoin de pleurer. Nous avons aussi tendance à juger les pleurs. Si son genou est tout écorché, ou si son jouet est cassé, nous estimons que l’enfant est en droit de pleurer. Mais si les pleurs nous semblent disproportionnés, nous pouvons en être irrités. En fait, même pour un très jeune enfant, les pleurs correspondent déjà souvent à la restimulation d’une souffrance passée. La cause minime qui les a amenés n’est alors qu’un prétexte et, si nous empêchons les pleurs, l’enfant en sera plutôt renforcé dans ses sentiments négatifs. Au début, les séances de pleurs peuvent être très longues. Souvent, elles vont finir par le sommeil. Lorsque les pleurs ont une cause « futile » en apparence, l’enfant va parfois exprimer la cause première après ses pleurs (le chagrin ancien que la situation présente a réveillé). Mais, d’autres fois, un problème est résolu de manière immédiate et très impressionnante. Et surtout, petit à petit, on voit apparaître des changements profonds dans le comportement de l’enfant : sa gaieté, son affection, sa confiance en lui, sa créativité…

    La peur, la colère et les crises de rage

    Comme les pleurs pour le chagrin, certains mécanismes physiques correspondent à la guérison de la peur, de la colère et des crises de rage : tremblements, sanglots sans larmes, transpiration, crises de rage… La colère est un peu différente des autres émotions, parce qu’elle correspond à un sentiment d’impuissance qui recouvre des sentiments très forts de peur ou de tristesse. C’est plutôt un obstacle à franchir avant de pouvoir évacuer les autres émotions. L’accompagnement de ces émotions n’est pas très différent de celui des pleurs, mais il est plus difficile parce que l’enfant va souvent hurler, nous rejeter, essayer de nous faire mal ou de détruire des objets, ce qui génère en général de fortes émotions chez nous.

    Le rire et le jeu

    Il existe aussi un moyen très puissant et agréable d’aider les enfants à guérir, en utilisant une autre forme de décharge des émotions : le rire. Comme les pleurs, les tremblements et les crises de rage, le rire est un moyen de guérison des souffrances émotionnelles. Il permet souvent d’enlever des obstacles pour atteindre d’autres émotions (comme dans l’expression « passer du rire aux larmes »). Nous pouvons aider nos enfants à travailler sur des peurs, des sentiments de gêne ou de honte, en provoquant ou en favorisant des situations ou des jeux qui les font rire. En général, un moyen très efficace de faire rire un jeune enfant est de simuler de manière exagérée d’être plus faible, plus maladroit, plus impuissant que lui. Ces jeux « d’inversion de rôles » sont un moyen extraordinaire de redonner plus de confiance à un enfant.

    voir aussi le livre : Jouons ensemble autrement de Catherine Dumonteil Kremer Ed La Plage

    Cordialement

    Mathilde

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