Extraits : (article complet voir ici)
Le conservatisme recule alors que le besoin des décisionnaires en la matière est de plus en plus présent
[…] En quête de soutien, certains dirigeants font donc appel à une aide extérieure à l’entreprise : celle des coachs, ces experts en accompagnement qu’on a longtemps déconsidérés en France. Les leaders de grands groupes ou de PME étant soucieux de toujours afficher une capacité de gestion autonome, l’option est encore bien souvent controversée. Le plus souvent à tort.
[…] “Pour des raisons culturelles, le coaching a eu une histoire moins facile en France que dans le monde anglo-saxon, explique Karine Aubry, coach certifiée et Master coach. En France, on aime le consulting, c’est-à-dire la solution clé en main qui vient de l’extérieur et qui rassure. Bien qu’elle coûte très cher, elle est jugée idéale à toutes les situations !” Pourtant, il s’agit surtout de révéler, voire de renforcer un potentiel de compétence déjà existant et de chercher l’issue au problème à l’intérieur de la personne accompagnée.
[…] “C’est un métier qui permet au dirigeant, sans cesse dans l’obligation de redoubler de vigilance, d’élargir son champ de conscience, analyse Robert Zuili. La crise génère de l’inquiétude chez les salariés et beaucoup de responsables d’encadrement sont démunis face à cela, le rôle du coach est alors de les aider à adopter la bonne posture avec leurs collaborateurs.”
[…] “Le coach ne doit pas seulement justifier de sa formation et de son adhésion à un code de déontologie, il doit également connaître le monde de l’entreprise afin de bien conseiller les dirigeants qu’il accompagne”, assure Florence Lenfant, coach chez Piliecom. Il doit autrement dit avoir eu une expérience personnelle, ce qui permet de faire gagner au coaching en rapidité et en acuité dans la détermination des points négatifs à rectifier.