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» (…) La FF2P a décidé d’organiser cette année un CONGRES RESIDENTIEL non loin de Paris, plutôt qu’un colloque comme elle le faisait chaque année depuis sa création, il y a bientôt vingt ans. Ce congrès, le premier du genre, aura pour but de rendre compte de la dimension fédératrice de notre association qui regroupe des instituts de formation à la psychothérapie, des associations professionnelles et des praticiens individuels. Il sera ouvert, néanmoins, à toute personne non membre de la FF2P qui souhaiterait partager ce temps fort de réflexion et de travail autour des concepts d’identité et d’appartenance d’une part, et sur les conséquences des profondes mutations de notre société, d’autre part.
L’objectif de ce congrès sera, non seulement de rassembler et mobiliser les énergies afin de vivre un sentiment d’appartenance à une même profession, mais aussi de se plonger dans des perspectives transdisciplinaires qui nous éclaireront sur les défis que notre monde en mutation lance aujourd’hui aux praticiens de la psychothérapie.
Il y a maintenant un peu plus de quatre ans que les décrets d’application de la loi « Accoyer », votée en 2004, sur l’usage du titre de psychothérapeute, ont engendré une confusion sur l’identité et la spécificité même du métier de praticien de la psychothérapie. Plus que jamais, il nous paraît donc essentiel d’expliciter ce qu’est la psychothérapie et qui en sont les praticiens. Dans une société qui a besoin de ces praticiens d’une manière grandissante, la FF2P œuvre à l’établissement d’un professionnalisme reconnu. En voulant créer un statut du psychothérapeute à partir des seuls critères universitaires, le législateur ignore l’essence expérientielle de la psychothérapie et prend le risque d’inscrire cette pratique vers un formalisme théorique privé de sa pertinence et de son efficacité. Dans ce contexte législatif, comment faire reconnaître la place de ces praticiens d’une psychothérapie pourtant encadrée par des règles de formation rigoureuses, tant académiques qu’expérientielles, que par un code de déontologie précis, tant dans ses définitions que dans son application ? (…) »